Après avoir pris de l’Ibuprofène contre les douleurs de règles, elle plonge dans le coma pendant 17 jours
Publié le 14 mai 2024 par: Être Heureux
Après avoir pris de l’Ibuprofène pour soulager ses douleurs de règles, elle passe 17 jours dans le coma. Un Ibuprofène sans ordonnance pour soulager ses règles douloureuses a bien failli coûter la vie de cette femme. Pour la quasi-totalité des femmes concernées, les règles sont douloureusement vécues. L’an dernier, à l’occasion de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle, la marque Naturactive a commandé une enquête à EasyPanel afin de prendre la mesure d’un phénomène autour duquel la parole se libère depuis quelques années.
91 % DES FEMMES SOUFFRENT PENDANT LEURS RÈGLES
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À l’instar de nombre de ses pairs, Jacqueline Gmack avait pour habitude de prendre de l’Ibuprofène pour soulager ses douleurs menstruelles. En 2011, ce presque réflexe a fini par lui coûter la vue. Dans les colonnes du Sun, le témoin a déclaré que c’est une bête démangeaison à l’œil qui a marqué le début de son cauchemar.
Après avoir passé une nuit à se frotter l’œil, elle s’est réveillée avec des cloques sanguines dans sa bouche. Paniquée, la jeune femme s’est aussitôt rendue à l’hôpital. Au fur et à mesure que les heures passaient, son visage s’était entièrement recouvert de cloques. Encore plus inquiétant, le témoin commençait à y voir de moins en moins bien.
ELLE PREND DE L’IBUPROFÈNE POUR SOULAGER SES RÈGLES DOULOUREUSES ET FINIT DANS LE COMA
Pendant qu’elle était plongée dans un coma artificiel long de 17 jours, le diagnostic est tombé. Jacqueline Gmack avait développé le syndrome de Stevens-Johnson. Il s’agit d’un trouble cutané potentiellement mortel essentiellement provoqué par la prise de certains médicaments. Parmi les déclencheurs, on retrouve les antiépileptiques, les antibiotiques et les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’Ibuprofène.
Si elle est aujourd’hui de nouveau sur pied, Jacqueline Gmack porte encore sur elle les traces de ce terrible calvaire. Son corps est couvert de cicatrices et sa vision a été gravement endommagée.
Jaqueline Gmack
crédit photo : Instagram/@jaque_gmack
Jaqueline Gmack
QUAND UN MÉDICAMENT INDIQUÉ POUR LES RÈGLES DOULOUREUSES VOUS COÛTE LA VUE
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« Les médecins m’ont dit que c’était un miracle que j’aie survécu », a-t-elle confié. Avant d’ajouter : « Ma famille ne m’a pas laissé me regarder dans un miroir pendant plusieurs jours. Quand j’ai finalement pu le faire, je n’ai pas reconnu la personne que je voyais ».
Le chemin vers cette semi-guérison a été long pour la jeune femme. Greffes de cornée, de membrane amniotique et même de cellules souches, elle a subi en tout plus de 24 opérations pour pouvoir recouvrer une partie de sa vue. Aujourd’hui, sa vision est réduite à 40 %. Aussi, sa nouvelle routine inclut une consultation chez l’ophtalmologue toutes les deux semaines pour un suivi. « Le plus difficile à surmonter, c’est de savoir que je ne retrouverai jamais la vue que j’avais avant », a ajouté celle qui s’emploie à livrer des messages d’espoir sur ses réseaux sociaux. « Je rêve de trouver un remède pour y voir à nouveau », a-t-elle conclu.