Décès du petit Emile : qui est Maximin V., ce jeune homme qui intrigue les enquêteurs ?

Publié le 14 avril 2025 par: Être Heureux
Près de deux ans après la disparition tragique du petit Émile, l’enquête connaît un tournant décisif. De nouveaux éléments scientifiques et des témoignages troublants ravivent les soupçons autour de son entourage familial.
Alors que les gendarmes poursuivent leur travail de fond, l’ombre du doute plane toujours sur le drame du Haut-Vernet. La découverte du crâne et des ossements d’Émile a relancé l’enquête, en révélant un fait glaçant : l’enfant aurait subi un traumatisme facial d’une rare violence. Ce choc aurait précédé la mort du garçonnet, retrouvé dans un ravin à proximité du hameau du Haut-Vernet. Plus troublant encore, le corps de l’enfant aurait été déplacé à trois reprises avant sa découverte, une manœuvre qui intrigue fortement les enquêteurs.
Des gardes à vue au sein de la famille
Face à ces révélations, quatre membres de la famille ont été interpellés, dont les grands-parents maternels du petit garçon et deux de leurs enfants. Placés en garde à vue le 25 mars dernier, ils ont ensuite été relâchés sans qu’aucune charge ne soit retenue à ce stade. Mais leur implication potentielle reste au cœur des interrogations, d’autant plus qu’ils étaient présents lors de la disparition d’Émile, selon le parquet d’Aix-en-Provence.
Une piste intra-familiale qui se précise
La thèse d’un drame familial reste une hypothèse crédible pour les enquêteurs. Un voisin du Haut-Vernet affirme avoir vu Émile marcher seul sur la route principale du village, suivi à distance par son grand-père. Si ce témoignage ne permet pas d’affirmer une relation de cause à effet, il vient toutefois renforcer les soupçons sur une possible implication d’un proche, et suggère un enchaînement d’événements dans un périmètre restreint.
Le grand-père et son fils sous les projecteurs
Selon Le Nouveau Détective, les regards se tournent aujourd’hui vers Philippe Vedovini, le grand-père, et son fils Maximin, dont les comportements auraient retenu l’attention des gendarmes. Un scénario est envisagé : l’un d’eux aurait retrouvé Émile, puis perdu son sang-froid. Pour les enquêteurs, seule une personne familière des lieux aurait pu agir ainsi, en dissimulant le corps à plusieurs reprises sans éveiller les soupçons immédiats.
L’importance de la présomption d’innocence
Il convient de rappeler que ni Philippe Vedovini ni Maximin ne font l’objet de poursuites judiciaires, et qu’ils bénéficient de la présomption d’innocence. Plusieurs témoignages, pourtant accablants, ont été remis en question pour leur manque de précision ou leurs incohérences. Une prudence nécessaire, tant l’affaire reste sensible et soumise à de fortes tensions médiatiques et émotionnelles.
Deux autres habitants du Haut-Vernet disent avoir aperçu le petit garçon peu avant le signalement de sa disparition. Pourtant, leurs versions divergent sur plusieurs points cruciaux. Leurs déclarations, bien qu’importantes pour l’enquête, laissent planer un doute : ont-ils réellement vu Émile, ou un autre enfant blond de passage dans le hameau ? Le parquet n’exclut pas une confusion, d’autant que le petit garçon ne passait que rarement ses vacances dans cette maison familiale.