Disparition d’Agathe Hilairet : vie amoureuse, passions, confidences… Que sait-on de la jeune femme âgée de 28 ans ?

Publié le 15 avril 2025 par: Être Heureux
Depuis le matin du 10 avril 2025, Vivonne, paisible commune de la Vienne, vit dans l’angoisse. Agathe Hilairet, 28 ans, s’est volatilisée lors d’un footing. Depuis, aucun signe de vie.
Une disparition inexpliquée qui mobilise les secours, inquiète les habitants et soulève de nombreuses interrogations sur ce qu’il a bien pu lui arriver.
Une disparition soudaine et troublante
Ce jeudi-là, Agathe quitte son domicile pour courir, comme elle en a l’habitude. Mais après 10 km, son téléphone cesse d’émettre. Sa dernière géolocalisation remonte à une petite route entre « Les Grands Ormeaux » et « Le Champ Salaud », à Voulon, une zone rurale peu fréquentée. Dès cet instant, le silence. Pas d’appel, pas de message, pas de témoin. Face à cette disparition glaçante, un important dispositif de recherche est déployé : gendarmes, maîtres-chiens, drones thermiques, plongeurs… tous ratissent sans relâche un périmètre boisé de 3 km², sans résultat tangible pour l’instant.
Une enquête sans piste évidente
Les enquêteurs n’écartent aucune hypothèse, mais aucune ne s’impose avec certitude. Le suicide semble peu probable : Agathe ne laissait transparaître aucune détresse psychologique, ni dans son entourage, ni dans son journal intime. Elle faisait même des recherches d’emploi et exprimait des projets. L’accident dissimulé n’a laissé ni trace, ni débris. Le malaise soudain est envisagé, notamment en raison de sa santé fragile — avec 1,65 m pour 35 kg, la jeune femme aurait pu perdre connaissance. Des plans d’eau alentour ont été inspectés, sans succès. Et puis il y a l’hypothèse la plus sombre, celle d’un acte criminel. Un enlèvement ou une agression sur cette route isolée reste une possibilité difficile à écarter.
Une personnalité lumineuse et délicate
Au-delà de la disparition, c’est un portrait sensible et attachant qui se dessine derrière le nom d’Agathe Hilairet. Sur Instagram, elle partageait des fragments de vie doux et créatifs : coloriages, carnets de dessins, crochet, broderie. En décembre dernier, elle écrivait : « Cela faisait longtemps que je n’avais pas dessiné et je suis contente, car j’ai retrouvé l’envie. » Une manière pudique d’exprimer une reconquête de soi, à travers l’art et les petits plaisirs du quotidien.
Une romantique moderne, entre jeux vidéo et poésie
Agathe était aussi une passionnée de jeux vidéo, notamment de Pokémon et d’Animal Crossing. Des univers oniriques dans lesquels elle avait trouvé un refuge joyeux. En 2021, elle évoquait sur les réseaux une histoire d’amour née grâce au gaming : une relation à distance, entre la France et l’Espagne, concrétisée par un voyage. « Nous sommes encore plus heureux et amoureux aujourd’hui », écrivait-elle alors. Cette relation est aujourd’hui terminée, mais témoigne d’une capacité à croire en l’amour, même à travers les écrans, et à se battre pour construire du réel à partir du virtuel.
Agathe semblait mener un combat discret pour retrouver un rythme de vie apaisé et stable. Marquée par des fragilités physiques et une grande sensibilité, elle ne baissait pourtant pas les bras. Ses proches la décrivent comme douce, bienveillante, attentive aux autres. Une jeune femme en quête d’harmonie, qui s’épanouissait dans les gestes simples, les créations artisanales, et les projets personnels discrets mais sincères.