Drame familial insoutenable : le témoignage accablant du frère du meurtrier de Matisse
Publié le 30 avril 2024 par: Être Heureux
Châteauroux, une ville paisible de l’Indre, a été secouée par un drame insoutenable. Le 27 février dernier, Matisse, un adolescent de 15 ans, a perdu la vie dans des circonstances tragiques. Poignardé à plusieurs reprises, l’un des coups de couteau a mortellement atteint son cœur. R., lui aussi âgé de 15 ans, est le suspect principal dans cette affaire bouleversante.
Le frère du suspect explique son geste impardonnable
Après avoir discuté avec des témoins de l’attaque, Sahil pense avoir compris la raison du geste de son frère. Selon lui, R. n’aurait pas agi par racisme « anti-français » ou à cause d’un trafic de stupéfiants, mais par vengeance.
Une altercation à l’origine du drame
Mort de Matisse à Châteauroux: une marche blanche organisée ce samedi https://t.co/hOsY42AaOt pic.twitter.com/qRoupEjZJ1
— BFMTV (@BFMTV) April 30, 2024
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« Mon frère n’a pas supporté d’avoir reçu des coups donnés par Matisse. Il a saigné du nez et ça l’a rendu fou. Il est parti chercher un couteau et a voulu se venger », explique le grand-frère du suspect principal. Cette version serait confirmée par les premiers éléments de l’enquête et les divers témoignages recueillis.
Une mère connue pour sa violence
Quant au rôle de la mère de famille, qui est accusée d’avoir giflé Matisse à terre, les langues se délient à Châteauroux. Selon plusieurs voisins, cette femme de 37 ans est connue pour être irascible, voire violente, notamment envers son mari et ses 5 enfants. Une partie de la fratrie a d’ailleurs été placée en famille d’accueil en raison de l’instabilité psychologique de la trentenaire.
Un suspect aux troubles de la personnalité
D’après une source proche de l’enquête, le suspect principal dans le meurtre de Matisse souffrirait lui aussi de troubles de la personnalité. Sahil confirme que R. prenait un traitement médicamenteux censé « réguler ses changements brutaux d’humeur ». Son comportement fluctuant était connu du voisinage. « Il donnait l’impression de pouvoir s’emporter à tout moment pour un oui ou pour un non », confie un résident.
Un rap freestyle qui a mal tourné
Les événements tragiques découleraient d’un rap freestyle qui aurait mal tourné. Cet après-midi-là, vers 17h30, Matisse et des copains à lui sont dans une épave de Twingo dans un parking du quartier Saint-Denis. R. et Matisse se connaissent peu, mais participent à un concours de rap improvisé. À la fin de la prestation du suspect principal, Matisse se serait moqué et R. aurait souhaité régler le problème dans un combat à mains nues. Des coups de poing auraient été échangés et Matisse en serait sorti « vainqueur » et aurait proféré des insultes.