Meurtre d’Agathe Hilairet en plein jogging : les aveux choc du suspect moins de six mois après les faits

Publié le 12 septembre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Près de six mois après la disparition brutale d’Agathe Hilairet, le drame connaît un développement décisif. L’interpellation et la mise en examen d’un suspect au passé judiciaire lourd ravivent les plaies d’une région encore marquée par l’émotion et soulèvent de nouvelles interrogations sur le suivi des récidivistes.

Arrêté le mercredi 10 septembre 2025, le suspect a été mis en examen pour “meurtre précédé, accompagné ou suivi d’un autre crime, à savoir enlèvement ou séquestration”, a précisé Rachel Bray, procureure de la République de Poitiers. Selon son avocat, Me Aurélien Bourdier, l’homme a reconnu avoir porté “deux coups” sur la joggeuse de 39 ans, affirmant qu’il n’avait pas l’intention de la tuer. Les enquêteurs, prudents, confrontent ce récit aux éléments matériels déjà collectés.

Des preuves ADN accablantes

Les expertises menées pendant la garde à vue ont mis en évidence la présence de l’ADN d’Agathe Hilairet dans le véhicule du suspect, un élément clé qui pourrait contredire ou confirmer ses déclarations. À ce stade, il admet sa présence sur les lieux et reconnaît un contact avec la victime. Le corps de la jeune femme avait été retrouvé quelques jours après sa disparition en avril dernier, un événement qui avait bouleversé toute la région.

Un passé judiciaire extrêmement lourd

L’homme interpellé, né en 1965, traîne un passif judiciaire d’une gravité exceptionnelle. Condamné en 1994 à douze ans de prison pour viol sous la menace d’une arme, il avait récidivé en 2004, écopant de trente ans de réclusion criminelle avec vingt ans de sûreté pour viol et agression sexuelle, toujours sous la menace d’une arme. Sa récente remise en liberté et son aménagement de peine accordé en avril dernier dans la Vienne posent désormais question.

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Un aménagement de peine controversé

Le ministère de la Justice explique que le placement extérieur dont bénéficiait le suspect imposait un cadre strict : emploi obligatoire dans la journée, retour chaque soir dans une structure sécurisée, interdiction de posséder une arme, de fréquenter certaines personnes, et obligation de soins et de travail. Pourtant, malgré ce suivi théoriquement renforcé, le drame d’Agathe Hilairet interroge sur l’efficacité des dispositifs de contrôle appliqués aux récidivistes.

Des polémiques sur la surveillance des récidivistes

Sous surveillance judiciaire depuis octobre 2024, le suspect faisait déjà l’objet d’une injonction de soins et d’une interdiction de contact avec ses anciennes victimes. Ces nouvelles révélations et ses aveux partiels risquent d’alimenter un débat houleux sur le suivi des criminels dangereux en liberté conditionnelle. Pour les habitants de la région et la famille d’Agathe Hilairet, ce tournant de l’enquête est à la fois un pas vers la vérité et une source de colère face aux failles possibles du système judiciaire.

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