Michel Drucker cash sur sa fin de vie, « Je veux mo*rir à la télé »
Publié le 13 mai 2025 par: Être Heureux
Michel Drucker, figure emblématique de la télévision française, fait son grand retour ce dimanche 11 mai sur France 3 avec « Vivement dimanche ».
À 82 ans, l’animateur prouve qu’il n’a rien perdu de sa verve ni de sa passion, affirmant dans une récente interview vouloir vivre ses derniers instants… sur un plateau télé.
Après quelques semaines d’absence dues à la diffusion des classiques du cyclisme, Michel Drucker retrouve enfin son public dans l’émission dominicale qu’il incarne depuis des décennies. Passionné de vélo, il avait lui-même annoncé la pause temporaire de Vivement dimanche, tout en plaisantant avec Sheila sur son éventuelle participation à une course : « Non, parce que c’est interdit aux déambulateurs », avait-il lancé avec son habituel humour pince-sans-rire. Une réplique qui résume bien l’homme : élégant, espiègle, et toujours en lien avec son époque malgré le poids des années.
Une émission placée sous le signe de l’amitié
Pour marquer ce retour tant attendu, Michel Drucker a choisi de partager la scène avec un autre visage mythique de la télévision française : Jean-Pierre Foucault. Entre anecdotes de coulisses, souvenirs communs et clins d’œil complices, les deux vétérans du PAF devraient ravir les nostalgiques comme les fidèles de la première heure. Cette émission symbolise plus qu’un simple retour : c’est une célébration de la mémoire télévisuelle française.
Une confession intime sur son passé
Dans un entretien livré à Libération le 25 avril dernier, Michel Drucker s’est confié avec une rare sincérité sur sa jeunesse. Il évoque un sentiment d’exclusion au sein de sa fratrie, où il se voyait comme « le vilain petit canard », coincé entre deux frères à la réussite éclatante : Jean, énarque, et Jacques, médecin chercheur. Ces confidences, empreintes de lucidité et de douceur, révèlent une fragilité que peu soupçonnaient chez celui qui incarne depuis toujours la constance et la maîtrise à l’écran.
Une vision apaisée de la fin de vie
Interrogé sur son avenir, Michel Drucker n’élude pas la question de la fin, bien au contraire. Marqué par la disparition de son père Abraham, médecin jusqu’au bout, il évoque ce départ comme un modèle : « Six jours après son dernier accouchement. » L’animateur en tire une leçon essentielle : la passion est le moteur de la vie. À son tour, il envisage une sortie à son image : digne, paisible, mais surtout liée à sa vocation. « Je veux mourir à la télé après le générique de fin », confie-t-il. Une formule forte, presque théâtrale, mais qui reflète parfaitement son attachement viscéral au métier.
La relève dans le viseur
Même si Michel Drucker est toujours au rendez-vous malgré des problèmes de santé, il n’ignore pas la question de la succession. En 2022, il avait évoqué le nom de Cyril Féraud comme possible héritier de son célèbre canapé rouge. Avec admiration, il décrivait le jeune animateur comme « le gendre idéal, le petit frère rêvé, le fiancé parfait », soulignant son charisme naturel et sa capacité à séduire toutes les générations. Ce compliment, rare et puissant, n’a pas manqué d’émouvoir l’intéressé, qui avait répondu sobrement sur les réseaux sociaux : « Tellement touché. Merci Patron. »
À 82 ans, Michel Drucker refuse de prendre sa retraite télévisuelle. Son énergie, sa mémoire intacte et son plaisir visible à l’antenne en font un cas à part dans le paysage médiatique français. Il ne s’accroche pas par nostalgie, mais par nécessité intérieure, par passion inextinguible. Et tant que cette flamme brillera, son fauteuil rouge ne sera pas vide.
