« Quand j’ai su après sa mort… » : ce côté sombre de Johnny Hallyday qui a brisé Laura Smet

Publié le 9 décembre 2024 par: Être Heureux #etrehrx

Dans une récente entrevue avec Paris Match, Laura Smet évoque avec nostalgie ses moments privilégiés avec son père, Johnny Hallyday.

Entre souvenirs d’enfance et révélations posthumes, elle dresse le portrait complexe d’une icône française, partagée entre la lumière des projecteurs et l’ombre de ses propres tourments.

Laura Smet a grandi bercée par les moments passés avec son père dans des cadres idylliques, des week-ends sur l’avenue Molitor aux étés à Saint-Tropez.

« Peu importe ce qui se passait autour de lui, à 16 heures, on était tous les deux dans la salle de cinéma de La Lorada », confie-t-elle.

Johnny, loin de l’image publique, partageait avec sa fille une passion pour le cinéma plutôt que pour la musique, une nuance qui la surprend encore.

Un Père, Deux Visages

Alors que Laura Smet croyait connaître toutes les facettes de son père, elle découvre après sa mort l’étendue de ses dettes.

« Il avait toujours vécu à crédit », révèle-t-elle, touchée par les difficultés financières qui l’ont contraint à vendre leur maison de La Lorada.

Cette révélation est d’autant plus douloureuse qu’elle s’accompagne du souvenir de ne pas avoir pu dire adieu à ses deux chiens, laissés derrière.

Johnny, Entre Star et Solitude

Malgré son statut de légende du rock français, Johnny Hallyday cherchait souvent à échapper à sa réalité de star. « Ce décalage avec le monde réel, c’était sa manière d’être une star tout en restant enfant », explique Laura.

Peu avant sa mort, il lui confie s’être offert une Maserati, un achat impulsif qui révèle son besoin de s’évader.

Son goût pour la solitude contrastait avec son image de bête de scène, un paradoxe qui le rendait profondément mélancolique, surtout lors de grands rassemblements comme ses anniversaires, où il se sentait souvent seul malgré la foule.

Une Relation Complexe

La relation entre Laura et Johnny, complexe et riche en émotions, reflète les contradictions d’un homme qui vivait entre deux mondes.

Malgré les difficultés et les découvertes parfois douloureuses, elle garde de lui un souvenir empreint d’amour et de tendres moments partagés, des films classiques aux virées impromptues en Harley Davidson.

La mémoire de Johnny, aussi flamboyante que mélancolique, continue de vivre à travers les récits de sa fille, tissant un lien indélébile entre l’homme et l’artiste.