Une experte conseille aux parents de demander l’accord de leur bébé lorsqu’ils changent sa couche

Publié le 22 juillet 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Peut-on vraiment parler de « consentement » face à un nourrisson ? Une éducatrice australienne relance le débat autour de l’éducation bienveillante, en suggérant de demander la permission à son bébé avant de changer sa couche. Une proposition qui divise profondément, entre bienveillance militante et accusations de dérive idéologique.

La scène paraît anodine : un parent s’adresse à son bébé en disant « Je vais te changer maintenant, d’accord ? ». Mais pour Deanne Carson, éducatrice sexuelle australienne, cette simple phrase pourrait bien poser les fondations d’une culture du consentement dès la naissance. Interrogée à la télévision australienne, elle a provoqué une avalanche de réactions en ligne après avoir défendu cette idée, jugée par certains comme éclairée, et par d’autres comme farfelue.

Selon elle, il ne s’agit pas d’attendre une réponse explicite de l’enfant, mais de l’initier dès ses premiers jours à une forme de respect corporel, en observant son langage non verbal et en engageant une communication émotionnelle. Pour Carson, le respect de l’autonomie personnelle doit s’ancrer dès la petite enfance, et commence par ces gestes du quotidien.

Le consentement chez les tout-petits : éducation ou utopie ?

L’idée peut sembler contre-intuitive : comment un nourrisson sans langage pourrait-il consentir à quoi que ce soit ? Pourtant, Carson insiste sur le fait que l’objectif est moins d’obtenir un « oui » que de créer un climat où le bébé sent que ses réactions sont prises en compte. Elle encourage les parents à marquer un temps d’arrêt, chercher le regard ou la réaction physique du bébé avant d’agir, afin de poser les bases d’un dialogue affectif et respectueux.

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Ce positionnement rejoint les recommandations de certains pédiatres et spécialistes du développement, qui plaident pour une lecture attentive des signaux non verbaux des enfants, perçus comme essentiels pour leur épanouissement et leur sécurité émotionnelle. Des gestes simples, comme expliquer ce que l’on fait, renforceraient la confiance et la compréhension mutuelle, même si l’enfant ne parle pas encore.

Un tollé médiatique et une levée de boucliers conservatrice

Mais cette vision bienveillante de la parentalité a immédiatement suscité l’hostilité d’une partie de l’opinion publique. De nombreuses voix, souvent issues de cercles conservateurs ou satiriques, ont dénoncé une absurdité idéologique, voire un détournement malavisé du concept de consentement. Le journaliste Rowan Dean a qualifié cette idée de « folie de gauche », tandis que le psychologue John Rosemond l’a rangée parmi les théories les plus absurdes jamais émises dans le champ de la parentalité.

En ligne, les commentaires sarcastiques ont afflué. L’un d’eux ironise : « Si une couche pleine n’est pas un appel au secours, je ne sais pas ce que c’est », un autre demande s’il faut demander le consentement à son chat pour changer sa litière. Certains vont jusqu’à accuser Carson de promouvoir une forme de maltraitance par négligence, en suggérant que le refus d’un bébé serait un prétexte à ne pas le changer immédiatement.

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Une pédagogie contestée mais pas sans soutiens

Malgré les critiques virulentes, quelques internautes ont pris la défense de l’éducatrice, soulignant que son intention n’était pas d’appliquer à la lettre une logique juridique du consentement, mais d’inculquer le respect de l’autre dès le plus jeune âge. Un soutien écrit ainsi : « Même si elle va peut-être trop loin, quel mal y a-t-il à faire preuve de respect envers son enfant ? ».

D’autres nuancent : « Oui, les bébés ne peuvent pas consentir au sens strict, mais les traiter comme des personnes à part entière peut favoriser un climat affectif sain ». Une internaute défend l’approche en expliquant qu’il est facile d’établir un dialogue émotionnel avec son bébé en lui parlant, même s’il ne comprend pas tout, car cela l’habitue à être écouté.

Vers une parentalité plus consciente ou vers une impasse idéologique ?

Au fond, ce débat soulève des questions plus vastes sur les nouveaux modèles éducatifs et les limites de la bienveillance appliquée à l’extrême. Certains y voient une évolution saine vers plus de respect et d’écoute, d’autres dénoncent un glissement idéologique déconnecté des réalités parentales. Car si la communication avec le nourrisson est essentielle, la priorité reste la réponse rapide à ses besoins vitaux, dont l’hygiène est un pilier.

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Le concept de consentement, dans ce contexte, semble donc symbolique plus que pratique. Il s’agit davantage d’un outil pédagogique pour instaurer la confiance, que d’une injonction normative. Ce que Carson suggère, c’est peut-être moins une règle à suivre qu’un changement de posture dans la relation parent-enfant, où la bienveillance ne sacrifie pas l’autorité mais l’enrichit.

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