Une lourde sanction pour les promeneurs imprudents en forêt
Publié le 14 mai 2024 par: Être Heureux
Les amoureux de la nature doivent désormais faire preuve de prudence lors de leurs promenades en forêt. En effet, une nouvelle législation vient d’être mise en place, imposant des amendes salées pour ceux qui s’aventureraient sans autorisation dans les bois privés. Un véritable casse-tête réglementaire qui risque de transformer les sentiers boisés en un labyrinthe juridique.
Tension législative et cohabitation forestière
L’automne, la période cruciale pour les amateurs de forêt
Nouvelles règles pour les promeneurs en forêt
L’accès à la forêt doit désormais être autorisé
Conflits d’usage et législation récente
Se promener dans la nature n’est pas un crime !
C’est l’objet de la proposition de loi que nous avons déposé aujourd’hui avec @LisaBelluco au nom des députés écologistes.
Retrouver la PPL en ligne : https://t.co/gD2FQ5avDl pic.twitter.com/mBHYeofRWA
Publicité:— Jérémie Iordanoff (@iordanoff) November 8, 2023
La tension entre l’accès à la nature et les droits de propriété est ainsi reflétée par les récentes lois qui tentent tant bien que mal de réguler cette cohabitation complexe entre l’homme et l’écosystème forestier.
La forêt publique largement minoritaire
Focus sur l’Occitanie, un exemple parlant
Plus de 80% du domaine de la forêt privé
Amende significative et législation explicative
Une amende de quatrième classe peut en effet être imposée pour l’accès non autorisé à une forêt si des signes clairs d’interdiction sont présents, une mesure récente faisant suite à une législation contre l’isolement des espaces naturels par des clôtures.
Limitation des clôtures
Les clôtures doivent désormais être limitées en hauteur, avec des amendes servant de compensation pour les propriétaires qui cherchent à prévenir les intrusions, un équilibre entre les droits de propriété et la protection de la nature.
Mobilisation pour l’accès à la forêt
La restriction d’accès imposée par un propriétaire en Isère a à ce titre provoqué une forte réaction publique, avec des initiatives législatives visant à dépénaliser et potentiellement garantir un droit d’accès à la nature, s’alignant sur des pratiques déjà établies dans d’autres pays européens.